« S’ouvrir au nouveau en soi « : notre capacité à « travailler » sur nous -même !

Nous nous développons, en prenant appui sur notre système de soutien usuel, mais aussi culturel (références intellectuelles et croyances), mais encore sur les repères comportementaux auxquels nous devons nous intégrer (que ce soit en nous interrogeant, en nous opposant ou en nous fondant dans la masse !).

Ainsi se déroule notre vie, dans une perspective d’épanouissement en réaction (adhésion ou rejet) à ce qui nous touche, dans une logique de sens à notre histoire. Mais alors comment se fait-il que nous ne nous sentions pas libres intérieurement, comme répondant, par adaptation systématique, à la peur de perdre nos repères ? En effet quelle est la part d’ouverture d’esprit, permettant de remettre en question ces repères, schémas de croyances et certitudes, si bien construits et conditionnés par nos problématiques d’égos (personnels ou hérités) ? Ce serait un tel inconfort de percevoir nos illusions, que nous sommes souvent plus aptes à continuer à surfer sur nos habitudes au prix d’un mal-être certain. Ceci nous impactant tant au niveau individuel que collectif ! Nous dirions, avec un tant soit peu de cynisme, que cette attitude qui caractérise tant les êtres humains, est pour autant appelée par le commun des mortels : « adulte responsable »… Mais alors, fondamentalement responsable de quoi ?

Ne serait-ce pas là la possibilité d’ouvrir les fenêtres de notre maison intérieure et aérer jusque sous les tapis nos processus conditionnés ? N’est ce pas là la possibilité de nous ouvrir à d’autres possibles ? D’autres manières d’être en relation avec soi et avec la vie, de laisser émerger ce qui nous dépasse comme de nouvelles ressources, plus larges et plus riches ?

Les épreuves et difficultés de la vie sont-elles purement fortuites, ou apparaissent-elles pour nous donner un axe de développement intérieur ? La vision d’Emmanuel Kant nous amène à réfléchir quand il énonce : « l’extérieur est le reflet de l’intérieur ». En découle une question aussi profonde que dérangeante : si la vie était une école pour l’âme, que faisons nous de l’épreuve ?

Cela nous demanderait de changer notre miroir d’angle sur nous même , d’accepter l’idée de nous ouvrir à l’inconnu en soi, de nous regarder différemment, de devenir des explorateurs de soi, pour modifier nos mécaniques retentissant incommensurablement sur notre manière de vivre, de réfléchir, de communiquer, de consommer, etc. Ce questionnement est ce que nous appelons l’antichambre de la « médecine de l’âme », en introduction à un cheminement toujours plus ouvert et profond sur l’être humain que nous sommes !

A l’aventure, trois … deux … un … Explorez !