Des tuyaux pour notre tuyauterie
Complémentaires aux pratiques thérapeutiques concernant le deuxième cerveau et au Chi Nei Tsang, voici quelques conseils naturopathiques pour optimiser le bon fonctionnement de notre ventre.
Merci de bien vouloir noter que ce qui est écrit dans cet article ne peut être confirmé par la recherche médicale occidentale, dont les études ne sont que peu portées dans ce sens.
État des lieux
Le ventre, avec ses deux cents millions de neurones environ, est nommé par les anciens taoïstes « deuxième cerveau ». Durant la conception, les intestins sont pourtant parmi les premiers organes à se former avant notre cerveau, d’où leurs très grandes importances, trop souvent négligées. En plus d’être un moteur des plus intelligent, notre ventre relationne avec tous les fascias du corps, et est un épicentre dans toutes les médecines énergétiques. Ainsi, différents facteurs interviennent activement sur notre deuxième cerveau : le stress, le refoulement émotionnel, l’excès de sédentarité, une mauvaise respiration, une alimentation qui ne nous convient pas, les allergies et intolérances alimentaires, certains médicaments, les carences de sommeil, etc.
Plusieurs possibilités, souvent complémentaires, s’offrent à nous
1– Il est évidemment nécessaire de savoir ce que l’on veut : si l’on agit sur l’estomac, le foie ou les intestins, sans prendre en compte notre fonctionnement psychologique et émotionnel, ainsi que nos habitudes alimentaires, les efforts seront sans doute vains. Notre premier conseil est donc de remettre clairement en question nos habitudes et attitudes face à la vie et les croyances qui les entretiennent.
2– Dans notre mode de vie occidental, nous sommes souvent déconnectés de notre corps et de notre ressenti profond. Notre deuxième conseil est donc de reconsidérer la relation que nous entretenons avec le corps : l’image, le respect et la reconnaissance de soi d’une part, l’alimentation psychologique, affective et comestible d’autre part. Tous ces aspects qui paraissent parfois anodins peuvent avoir un impact majeur sur notre sensibilité, notre manière de respirer, de digérer, comme notre posture en général, miroir de notre personnalité.
3– La nourriture n’est pas à négliger : une alimentation influencée par l’industrie agro-alimentaire est vivement à remettre en question. De même, le manque de produits frais, de saisons, l’excès de produits raffinés (sucre, sel, farine…) qui ne devraient être qu’occasionnels, les produits laitiers*, le gluten* et d’une façon générale les produits très transformés sont à éviter. En revanche, une nourriture préférentiellement biologique, fraiche, locale et de saison, non acidifiante, consommée en bonne partie crue ou cuite à basse température (pour ne pas détruire les nutriments et enzymes) favorisera une meilleure énergie et digestion. Toutefois, un tel changement doit se faire progressivement, pas à pas, en préparant notre organisme. En effet, une personne mangeant essentiellement des produits cuits ou industriels aura souvent (entre autres soucis possibles) un intestin reflétant son mode de vie, à savoir poreux, avec une flore des plus bousculée. Mais ne nous leurrons pas, il faut du temps pour reprendre possession de tous nos moyens, de même pour changer pas à pas ses habitudes (comme nos attitudes face à vie !) Nul besoin de choquer l’organisme, qui pourrait mener cette délicate démarche à un échec !
Réparer ses intestins, optimiser le fonctionnement de l’organisme, reprendre possession de son corps
Les signes suivants (tous ou seulement quelques uns) doivent amener une prise de conscience que votre organisme se rebelle, que vos habitudes ne lui conviennent pas :
Transit régulièrement paresseux ou accéléré, gaz, coliques, fatigue chronique inexpliquée, fatigue après les repas, inflammation lié à l’acidose et même certains problèmes de peau…
1– Faites un état des lieux sur votre nourriture physique et psychologique, quitte à consulter un naturopathe ou un thérapeute concerné par ce domaine pour vous y aider au mieux.
2– N’hésitez pas à faire le point sur vos intolérances alimentaires… (certains laboratoires sont très chers pour des analyses très complètes, mais il est possible de faire des analyses moins poussées à moindre coût dans un premier temps). La nourriture actuellement vendue dans les supermarchés est sévèrement transformée ou traitée pour leur goût et leur apparence ; parallèlement les pathologies gastro-intestinales sont de plus en plus en plus nombreuses, sans parler de leurs effets secondaires sur le plan psychologique…
3– Remettre vos intestins sur pieds : La glutamine, un acide aminé, a l’extraordinaire potentiel de régénérer les tissus conjonctifs. Elle doit être correctement dosée pour un effet optimal, et provenir d’un laboratoire de qualité ! Par ailleurs, le rééquilibrage de la flore intestinale n’est pas à négliger, mais attention : d’après les recherches et travaux du docteur Donatini, les probiotiques pris par voie oral pourraient augmenter la fermentation dans l’estomac de nombreuses personnes. Attention aussi aux intestins malmenés et poreux : ils pourraient avoir un effet néfaste ou tout simplement, aucun effet ! N’hésitez donc surtout pas à faire tester l’état de votre flore intestinale (il existe un test respiratoire pratiqué par des thérapeutes formés par le Dr Donatini)
4– La mode est au « crudivorisme », et il peut avoir beaucoup de bienfait, mais attention : manger cru sur un intestin en mauvais état pourrait donner des maux de ventre terribles ! Encore une fois, les changements doivent se faire tranquillement, en douceur, et en respectant le ressenti et le plaisir de réapprendre à déguster la vie sainement… Modérez la modération et expérimentez ce qui est réellement bon et adapté pour vous au-delà de tout ce qui est lu et entendu (même ici !), rien ne vaut l’expérience au savoir, tant qu’elle n’est ni dangereuse aux autres, ni pour soi en terme de VIE et de santé ! Chacun a son tempérament et le plus important est bien évidement le respect du ressenti de chacun et de son rythme personnel !
Mais bien-sûr quoi vous fassiez, il est souvent préférable de consulter un bon spécialiste dont vous auriez entendu parler, ce n’est surement pas le métier qui en fera le sérieux ou la profondeur (fuyez les thérapeutes dans le rôle de la toute puissance du sauveur « je sais tout et je peux tout » !), tout est une question de personne, et souvent un thérapeute en contredit un autre… (même chez les médecins !) Alors surtout faites votre expérience et bonne aventure !
Terre Holistique
* Un grand nombre de personnes ayant fait des recherches sur leurs intolérances alimentaires par analyse de sang, ont découvert une grande sensibilité au lactose, à la caséine et au gluten. Par ailleurs le lait et le blé ont subi de très nombreuses modifications ces dernières décennies. Ces protéines sont particulièrement acidifiantes pour l’organisme. N’hésitez pas à visionner (entre autres) les vidéos de la diététicienne Marion Kaplan sur ce sujet délicat !
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