Accompagnement :

Il y a une différence primordiale entre accompagner quelqu’un dans sa quête de sens et prendre en charge ses problématiques et souffrances, ce qui serait, du point de vue de notre fonction, un abus de pouvoir.

Accompagner, ce n’est pas jouer au guérisseur, encore moins endosser le rôle de sauveur!

Toute technique d’accompagnement quelle qu’en soit sa nature, doit rendre responsable l’individu vis à vis de lui-même et de sa santé, et non l’infantiliser et le rendre dépendant…

Cependant, nous n’hésiterons pas à envoyer toute personne ayant besoin d’une prise en charge vers des personnes ou institutions compétentes.

Accueillir : Il ne s’agit pas de tendre les bras dans une fausse compassion qui cherche à réparer les blessures béantes, mais plutôt de « laisser faire », sans intention, attente ni interprétation, se laisser parcourir par ce que nous éprouvons, avec simplicité et humanité.  Il s’agit de « faire avec » et non plus contre…

Le Chi

il s’apparente au pranâ pour les indiens, c’est l’énergie de la vie, l’énergie vitale.

Ecouter : Nous pensons tous savoir écouter correctement, n’est-ce pas ? Suffit- il vraiment de tendre l’oreille, et surtout en avons-nous profondément envie ? Notre écoute est-elle dévêtue des empreintes de notre éducation, souvenirs, appréhensions, aprioris etc… ? Notre façon d’écouter est ainsi le reflet de notre conditionnement. A défaut, être le plus possible en alerte à ce que nous projetons sur l’autre, nous permet d’être plus humble dans notre façon d’écouter et surtout de moins en moins dupe. En tant que thérapeute, il nous parait primordial d’évoluer en ce sens….

Ressentir : Des besoins qui nous paraissent impérieux, tel que le besoin d’amour, de reconnaissance ou encore d’exister (la liste n’est pas exhaustive…), peuvent nous amener à jouer un rôle pour survivre au danger de la souffrance, comme la violence de propos et parfois d’actes, le sentiment d’injustice, l’abandon, le rejet ou l’humiliation, etc… Ce rôle prends parfois tellement de place, sans que nous en ayons réellement conscience, qu’il nous amène à ignorer ce que nous éprouvons : notre ressenti véritable. S’ouvrir à nos stratégies de survie et à ce que nous éprouvons intimement derrière nos multiples masques est une clef fondamentale pour ouvrir la porte à notre authenticité, et dépasser peu à peu le paraitre et le semblant d’être.

Toucher : « Entrer en contact  avec ». Le toucher n’est pas anodin, son intention peut être inductive ou neutre et sans attente. Un toucher sans intention thérapeutique permet d’accompagner l’autre, tel un miroir, au cœur de son ressenti, sans analyse, jugement, ni interprétation. La question est : est-ce possible ? Nous nous employons, autant que nous en soyons capables humainement, à aborder notre approche en ce sens.